BMW Série 6

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Pendant près de 15 ans, les coupés BMW Série 6 ont fait figure de référence sur le marché européen des coupés de prestige à hautes performances. Notamment les versions 6.35 CSi et M. 6.35 qui ont laissé d'excellents souvenirs aux businessmen un peu pressés. Aujourd'hui encore, leur agrément de conduite et leur brio méritent qu'on s'y attarde. 
 
Destinée à succéder aux brillants coupés 3.0 CS et CSi, la série 6 a fait ses débuts en 1976. Mission délicate : crise énergétique oblige, l'époque n'était pas propice à l'escalade des performances. Traitées dans un style associant subtilement l'élégance à l'agressivité ( Paul Bracq est l'auteur de cette silhouette très typée), les coupés 630 et 633 CSi semblaient surtout avoir été taillées pour écumer les autoroutes allemandes à grande vitesse. Mais dès 1978, la présentation du coupé 635 CSi saura corriger le tir avec ses 218 ch DIN et sa nouvelle boîte à 5 rapports autorisant une conduite plus "sportive".
 
Plus ambitieuse encore que la 635 CSi, la variante "M" 635 CSi apparue au Salon de Francfort 1983 adoptera pour sa part le 6 cylindres à 2 ACT et 24 soupapes réservé à la confidentielle M1. Avec 286 chevaux disponibles sous le pied droit, cette version produite en petite série s'est aisément imposée comme l'une des GT "familiales" les plus performantes et les plus efficaces de son temps. 
 
Commercialisée jusqu'en 1989, la Série 6 a connu de nombreuses améliorations de détail au fil des ans. Ce qui peut inciter les amateurs les plus avisés à privilégier les versions les plus récentes qui sont logiquement les mieux construites et les mieux dotées.
 
Aujourd'hui, ces coupés de haute lignée n'affichent toujours pas leur âge. Leur qualité de fabrication comme leur haut niveau technologique leur ont permis de franchir plusieurs décennies sans déchoir tout en accumulant des kilométrages souvent impressionnants. Ce qui impose quelques précautions élémentaires au moment du choix. L'offre étant toujours abondante (exception faite de la M 635), on sera bien inspiré de prendre tout son temps en s'attachant à rechercher en priorité un exemplaire suivi en entretien et n'ayant connu qu'un minimum de propriétaires. La cote actuelle étant ce qu'elle est, mieux vaut viser la partie supérieure de la fourchette en exigeant le meilleur. 
 
Un coupé 635 CSi en boîte manuelle postérieur à 1982, affichant un kilométrage "raisonnable" (moins de 150 000 kilomètres) et bénéficiant d'un entretien suivi reste une excellente affaire aux alentours de 8 000 Euros. Nettement plus brillante mais plus "exigeante" également, une M 635 CSi mérite d'être utilisée avec davantage de modération, compte tenu de sa rareté et de son potentiel en collection. Son exclusivité et son brio justifient une cote moyenne supérieure à 13 000 Euros. À moins de 5 000 Euros, un coupé 628 CSi en très bon état général peut apparaître comme un joli "lot de consolation" si l'on fait passer le budget d'utilisation avant les performances. 4 000 Euros représentent enfin un plafond "réaliste" pour un beau coupé 630 CS ou 633CSi.

09/2019

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